Comme vous le savez sûrement déjà, le feedback est un élément clé dans le management ou même la relation entre pairs.
La notion de sandwich, elle, s’explique par une métaphore concrète : le retour commence par un point positif de réussite (y voir une tranche de pain), suivi d’un point négatif à améliorer (imaginer la garniture), elle-même suivie d’un nouveau point positif, de rappel des réussites ou d’encouragement (voir l’autre tranche).
Cette méthode peut donc être vue comme une sorte d’enrobage pour faire passer des critiques objectives, ou des points d’amélioration, entre deux couches de compliments.
Elle peut permettre d’atténuer l’impact de la critique, et de créer une atmosphère bienveillante pour ne pas resté focalisé sur le négatif. La critique peut être mieux perçue et les efforts pour améliorer ce point seront fournis avec plus de motivation ! On sait d’ailleurs qu’il faut 3 à 5 feedbacks positifs pour que soit accepté un feedback négatif.
Toutefois, le sandwich peut aussi brouiller le message. La dernière tranche du feedback peut être considérée comme servant à faire “avaler la pilule”, ou être inopérante, par exemple si les compliments concernent un autre sujet que celui sur lequel porte la critique. Une solution simple est de rappeler que ce qui a été réussi est déjà très important et de montrer sa confiance.
Alors pour ou contre le feedback sandwich, peu importe ! Nous tenons surtout à l’authenticité : rester authentique lorsque l’on a des messages à faire passer, qu’ils soient positifs ou négatifs.
Ensuite, il nous paraît important de faire attention à la personnalité de l’individu en face de nous, qui aura sa propre interprétation des messages.
Enfin, lorsqu’une critique est formulée, il est important de susciter un dialogue autour d’elle afin d’identifier les moyens de faire mieux avant d’enchaîner sur un compliment !
Ça ne serait pas l’heure d’un petit sandwich, dites ? 🥪