La confiance est un sujet important en ce moment. La confiance en l’avenir bien entendu, dans une période pleine d’incertitudes. C’est aussi un sujet du quotidien pour les managers, dans des entreprises qui pratiquent de plus en plus le travail à distance, Est-ce que tout le monde fait le job ? Et le fait bien ? Ne dit-on pas « la confiance n’exclut pas le contrôle », « la confiance d’accord, mais c’est quand-même ce qui fait les cocus » (J-A.Bernier) ? En effet, on le dit…mais alors comment faire ?
Il faut apprendre à gérer sa confiance en ses collaborateurs invisibles, en se confrontant à leur niveau d’autonomie, c’est-à-dire à leurs compétences, leur niveau d’engagement, et le niveau des enjeux, mais également, et c’est de notre point de vue plus important, en se confrontant à soi-même, à la confiance profonde que l’on a en toutes choses et avant tout en soi, en son estime de soi.
Mais comment ? En y travaillant bien-sûr. Et pour commencer, en répondant aux questions suivantes : « Suis-je plutôt un optimiste ou un pessimiste ? Suis-je généralement serein ou inquiet ? Suis-je prêt à prendre des risques ? A assumer les échecs et les imperfections ? » Ces questions touchent à nos peurs intimes : peur de se tromper, d’échouer, de décevoir, d’être rejeté. Chaque manager peut se les poser, en cherchant du feedback auprès de ses collaborateurs, de son manager, de ses pairs, de sa famille.
Ce travail est indispensable à qui veut développer une bonne estime de soi, pour faire place à une juste confiance. De plus, selon Goethe, « Si vous avez confiance en vous-même, vous inspirerez confiance aux autres ».
Alors pourquoi s’en priver, surtout en ce moment ?